Alain Duménil : le créateur de cash
Âgé de 71 ans et né à Neuilly-sur-Seine, Alain Duménil est le parfait stéréotype de l’homme d’affaires accompli qui grâce à son don pour l’investissement dans le marché de l’immobilier a réussi à se hisser très haut. Homme discret, il est un magnat de la finance avec une fortune estimée à plus de 400 millions d’euros. Ce qui lui place d’ailleurs selon le magazine « Challenges » au 90e rang national.
Qui est Alain Duménil ?
Alain Dumenil n’est pas un homme au grand air de milliardaire. Il est très discret. Cet homme d’affaires français résidant en suisse est l’une des plus grosses fortunes de l’hexagone. Il a une fortune avoisinant le milliard d’euros. A. Duménil est un homme d’affaires avec une réputation plutôt flatteuse. Il ne fait pas partie de ces industriels sans foi ni loi habitués à des coups foireux. En affaire, sa plus grande qualité est de racheter de petites entreprises en faillite pour les revendre quelques années après à des prix élevés. Il le fait dans les règles et le tout sans se faire aucun ennemi. Ces techniques ont été longtemps pratiquées dans les banques et les entreprises, mais aujourd’hui, le milliardaire voudrait également la reproduire dans le luxe.
L’incroyable carrière d’Alain Duménil
La carrière d’Alain Duménil n’a pas commencé dans le monde industriel. Tout commence en 1975 quand Alain Duménil encore jeune et à peine sorti de HEC reprend la société de courtage bancaire de son père qui venait de murir d’un décès brutal. Tout de suite après sa prise de pouvoir au sein de l’entreprise, le jeune Duménil ne tarde pas à la transformer en banque. Plus tard, l’entreprise ne tardera pas à prospérer. Il faut noter qu’en ce temps, les marchés financiers ressemblaient au Far West et il suffisait d’avoir de bonnes idées pour y faire fortune. Cependant, le jeune Duménil ne cherche pas à bâtir un empire. En 1987, il introduit sa bourse en banque puis, quelque temps plus tard, il revend de ses parts au profit de l’italien Carlo Benedetti. Dans les années 90, Alain Duménil fait son entrée dans le marché de l’immobilier et se constitue un solide patrimoine de bureaux et d’habitations. Dans les années 2000, son patrimoine est multiplié par trois. Suite à cela, il se donne un nouvel objectif et se lance dans le luxe. Après s’être associé avec le groupe Alliance designers, il achète des marques comme Jean Louis Scherrer, Francesco Smalto, et Stéphane Kélian. En fait, son idée était de construire un groupe intermédiaire qui allait viser uniquement les femmes de 40 et 50 ans délaissées par des groupes de design français. Il faut également dire qu’il est le propriétaire d’une maison d’édition et a déjà publié plusieurs livres de nos jours. Il fut aussi le propriétaire du théâtre de Paris, rue Blanche. Contrairement aux autres collectionneurs d’art contemporain, Alain Duménil est vraiment très discret et ne cherche pas du tout à faire la une de la presse dite à scandale. Il est donc un parfait exemple du self made-man.