Quelles sont les conclusions que vous devriez absolument savoir de l’accord final de la COP 28 à Dubaï ?
Tout savoir sur la cop 28 en bref
La COP 28 a eu lieu le 13 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Sultan al-Jaber est le président de la COP 28, avec la participation de 198 pays. Les principaux enjeux concernent le premier bilan mondial après la COP21.
Qu’est-ce que la COP 28 et quels en sont les enjeux principaux ?
La 28e Conférence des Parties (COP28) s’est déroulée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 13 décembre 2023, présidée par Sultan al-Jaber.
Avec la participation de 198 pays, cet événement majeur visait à faire un premier bilan mondial des engagements pris lors de la COP21 à Paris en 2015.
Les enjeux étaient importants, car il s’agissait d’évaluer les progrès accomplis et de renforcer la lutte contre le changement climatique.
Quels ont été les principaux points de désaccord lors des négociations ?
Les discussions ont été animées par des désaccords concernant la « réduction » ou la « sortie » des énergies fossiles.
Le premier projet de texte a été rejeté car considéré comme insuffisant par des acteurs majeurs comme l’Union européenne, les États-Unis, les petits États insulaires et de nombreux pays sud-américains.
Quelle est la position des pays producteurs et exportateurs de pétrole ?
Les pays du Golfe et le bloc africain ont exprimé leur opposition à une sortie des énergies fossiles.
Des personnalités telles que le ministre koweïtien du Pétrole, Saad al-Barrak, et le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, ont fait entendre leur voix de manière particulièrement forte.
De son côté, le ministre nigérian de l’environnement, Isiaq Adekunle Salako, a proposé une réduction progressive de la production et de l’utilisation des combustibles fossiles.
Quel est le contenu de l’accord final adopté à la COP 28 ?
L’accord final adopté prévoit une « transition hors des énergies fossiles », avec une mention spécifique de « réduction de la consommation et de la production » de ces énergies.
Il est à noter que l’accord ne fixe pas de date de sortie obligatoire, ni d’objectif chiffré, mais souligne que l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz contribue à 80 % des émissions de gaz à effet de serre.
L’objectif demeure aligné sur celui de l’Accord de Paris : maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 °C et limiter l’élévation à 1,5 °C.
Quelles sont les réactions à l’accord final de la COP 28 ?
Les réactions à l’accord final de la COP 28 comprennent celles de Sultan Al Jaber et de François Gemenne, spécialiste du climat.
Ils ont mis en avant l’importance des énergies renouvelables et ont souligné le risque qu’elles ne viennent s’ajouter aux énergies fossiles existantes plutôt que de les remplacer.
Quelles sont les limites de l’accord final de la COP 28 ?
Les critiques sur les limites de l’accord portent sur plusieurs aspects, notamment la sémantique choisie, l’absence de cibles quantitatives concernant les émissions de méthane, l’absence de calendrier précis, et le caractère non contraignant de l’accord.
Des personnalités telles qu’António Guterres et Valérie Masson-Delmotte ont exprimé leur préoccupation quant au manque de moyens financiers.
Quel est l’impact potentiel de l’accord final de la COP 28 ?
L’accord final de la COP 28 est largement soutenu par tous les pays participants. Il repose sur un constat scientifique solide et indiscutable, affirmant que les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 43 % d’ici 2030.
Bien qu’il ne soit pas contraignant, cet accord envoie un message fort aux marchés, aux industries et aux États, les incitant à mettre en place une stratégie ambitieuse pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Pour plus de détails sur les négociations et les résultats de la COP 28, consultez l’article détaillé sur Youmatter.
